lundi 18 novembre 2013

Finalement ce n’était pas Adriana


Ce dimanche était consacré à la formation PSC1, Prévention et secours civiques de niveau 1, dans un des centres de la Croix Rouge.


Moi qui pensais que j'allais rencontrer Adriana ce week-end et bien c'est raté. A la place, avec laure on a rencontré Nicolas, ce n'est pas celui de la photo mais c'est le même modèle. Il y avait également loïc, toujours pareil mais en modèle antillais.


Alors, elle nous a raconté quoi Adriana ? heu pardon Nicolas.



Tout d'abord le cadre est magnifique : une petite bâtisse toute pourrie avec sa grande salle de formation  véranda où la température est proche des 15°C et en plus il est 09h00 et on est dimanche. Je ne me plains pas, je constate. Je suis sur qu'avec Adriana tout cela aurait été plus supportable (aller j’arrête avec Adriana, ça devient lourd)

 On commence par un petit cours sur comment taper dans le dos d'un pote. Oui mais d'un pote qui en train de s’étouffer. Et vu qu'on l'aime bien notre pote et bien on lui fait un gros câlin pour qu'il recrache tout.

Apres ça, comment gérer une bonne grosse hémorragie et ce juste avant d'aller déjeuner (ça aide à trouver l’appétit).Je vous passe l'ambiance de folie qu'on a pu trouver à table en mangeant nos plats picard réchauffés au micro-onde avec nos chers collègues.

Début d'après-midi, on attaque les choses sérieuses. Notre victime a perdu connaissance et respire. Eh bien, on ne fait pas comme on a déjà pu le faire dans le passé (pourtant ça marche très bien), on ne lui colle pas des grandes claques dans la tronche (l'intéressé et les metteurs de claques se reconnaîtront).

Par la suite, la victime a perdu connaissance et ne respire plus (là c'est vraiment la merde). On attaque donc le massage cardiaque, le bouche à bouche (non, toujours pas d'Adriana), et on utilise un défibrillateur (le truc qu'on trouve dans toute bonne jungle laotienne ou bolivienne qui se respecte).

Pour finir, on traite des trucs de tous les jours: les malaises, les plaies, les brûlures et tout ce qui est fractures, traumatismes et autres.

Voilà, on est paré à affronter toutes les situations qu'on ne devrait pas rencontrer (bah oui c'est le but).

Plus sérieusement, même si vous ne partez pas vous balader à l'autre bout du monde, je vous conseille fortement cette formation. Ça permet d'apprendre les bons gestes et de ne pas reproduire les mauvais. Un grand merci aux bénévoles de la croix rouges pour leur accueil. Si ça vous intéresse, toutes les infos se trouvent ici: je veux apprendre les gestes qui sauvent

Encore un grand merci à Adriana (oups) Nicolas et Loic.

2 commentaires:

  1. Merci pour l'info des bons gestes qui sauvent: les claques pour les étouffement avec des gros câlins après, les claques pour les pertes de conscience, des gros becots pour ceux qui ont décidé de ne plus respirer, très tactile tout ça, j'adoooore! C'est où qu'on signe ?
    Dites, si on fait la formation avant le 25 janvier, on peut venir avec vous?

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    1. Pas de problème, par contre je suis à peu près sur qu'on ne trouvera plus de place pour vous dans nos bagages...

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