vendredi 1 août 2014

17 au 21 juillet : Sucre

Jeudi 17 juillet
Arrivée à Sucre après un peu plus de 12 h de bus. Il n’y avait pas de toilettes dans le bus et un chauffeur pas d’humeur à s’arrêter. On a donc eu droit à un arrêt à 1h50 du matin, toujours bien agréable… On s’est retrouvés dans un bled très animé compte-tenu de l’heure (il y avait même de la musique dans les rues) et on a pu profiter des toilettes d’un resto qui était au bord de la route. Je vous passe les détails mais ça fait partie des moments durant lesquels on se demande ce qu’on est venus faire ici ! Mais après on oublie vite.
Notre taxi nous dépose à la Dolce Vita. Pour une fois, nous avons réservé à l’avance car beaucoup de voyageurs nous ont recommandé cette adresse et nous voulions être sûrs d’avoir une chambre. Olivier (un vosgien) nous accueille et nous donne plein d’infos sur la ville et ce qu’il y a à y faire.

En attendant que notre chambre soit prête, nous allons prendre le petit-déjeuner dans Sucre. On dit d’elle que c’est la plus belle ville de Bolivie et qu’on y reste toujours plus longtemps que prévu… Deuxième ville du pays, elle en demeure la capitale constitutionnelle. C’est le cœur de la nation : l’indépendance a été déclarée ici en 1825. La ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991 (elle a conservé de nombreux et magnifiques monuments coloniaux chaulés). Dès les premiers pas, on apprécie le blanc qui recouvre tous les murs, le soleil qui nous réchauffe (nous sommes redescendus à 2750m), la végétation qui orne la moindre petite place… Sucre est élégante, on sent qu’on va s’y plaire…

De retour à la Dolce Vita, on retrouve Pauline. On déjeune tous les cinq dans un des innombrables patios qui jalonnent la ville. Ensuite, on prend un collectivo (petit bus) pour sortir un peu de la ville et voir Le Castillo de la Glorieta, un petit château. La fin d’après-midi sera consacrée à trouver le musée du Sombrero (en vain !!!). On quitte Pauline qui s’en va pour Tupiza (lieu de son départ pour le tour dans le salar).



un collectivo

Castillo de la Glorieta

un aiguiseur de couteaux...


Vendredi 18 juillet
Il fait bon vivre à la Dolce Vita. Ici, pas de petit-déjeuner compris mais une cuisine et des tables sur la terrasse. Ce sera donc petit-déjeuner au soleil. Il fait très bon dès le matin. 



Les enfants sont très contents car nos hôtes (Olivier et Jacqueline) ont une fille,Telma, qui est encore en vacances d’hiver donc ils peuvent jouer ensemble. A propos d’école, Olivier nous a expliqué que les boliviens qui en ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé (dans le public, il faut parfois apporter sa propre chaise, dixit Olivier). Le système public s’améliore mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Dans le privé, il y a aussi des choses surprenantes… Par exemple, les enfants ont eu une semaine de vacances de plus car on craignait une épidémie d’infections pulmonaires à cause du froid (Il fait 20 degrés la journée et les autres régions, dont certaines beaucoup plus froide, ont déjà repris…). Les enfants ne vont à l’école que le matin mais n’ont que deux semaines de vacances l’hiver et les grandes vacances l’été. Ici aussi, l’uniforme est de rigueur...
Nous sommes montés au mirador Recoleta qui offre une superbe vue sur toute la ville.








Ensuite, on est montés sur le dôme de la Prefectura Chuquisaca. Cet édifice est situé sur la place centrale et on a donc pu voir tous les édifices environnants « de haut », c’était très beau (et vertigineux pour y monter : juste un petit escalier en colimaçon, dans le vide !!!).







La fin de la journée se déroule au parc Simon Bolivar. Très beau parc avec une très grande aire de jeux sur le thème des dinosaures.
 





Samedi 19 juillet
En sortant de la chambre, j’aperçois un couple qui vient d’arriver et je reconnais le CPE du collège de Longjumeau dans lequel j’ai travaillé pendant 15 jours avant d’entrer à l’IUFM (il y a plus de quinze ans)!!! On a coutume de dire que le monde est petit et bien voilà !!! Gilles et sa femme Agnès sont en vacances en Bolivie. Cette dernière est insit à Chilly et est amie avec une de mes collègues actuelles !!! On se croisera à plusieurs reprises et c’est bien agréable !
Nous avons passé une bonne partie de cette journée à essayer de faire des choses ! On voulait voir le couvent San Felipe Neri, il est resté fermé ! Nous sommes allés jusqu’au musée du sombrero (on l’a enfin trouvé, à l’autre bout de la ville) mais il était fermé !!! Nous nous sommes rabattus sur le Musée d’Ethnographie et du Folklore (MUSEF), également fermé !!! Idem pour la cathédrale ! Bref, on a beaucoup marché, bien vu la ville mais pas de musée !


















On finit au Parc Simon Bolivar et on y découvre une petite tour Eiffel, qui a été faite par Eiffel !!! On avait déjà vu son œuvre à la gare de La Paz et je suis toujours aussi étonnée de penser qu’il est venu travailler jusqu’ici à son époque !


Ce soir, on dine à la Dolce Vita, on a fait les courses ! Ça peut paraître étonnant mais ça nous manque (pas sûr qu’on dira la même chose après plusieurs séances de courses à notre retour !!!).

Dimanche 20 juillet
Toujours le petit déjeuner paisible au soleil…
On a enfin pu goûter aux Saltenas du restaurant El Patio. C’est un très bel endroit et les Saltenas y sont délicieuses. Ce sont de petits chaussons dans lesquels il y a de la viande, de la sauce, des œufs, des épices, des raisins secs et des olives.


Ensuite, on prend un collectivo pour aller au Parque Cretacico. Le trajet est long mais nous permet de traverser toute la ville et de longer un immense marché. Le collectivo roule au pas, ou pas du tout, et on peut encore une fois profiter du spectacle du marché : les couleurs, les habitants, les odeurs… Ça grouille de monde et pourtant, c’est très calme. En effet, les boliviens sont très posés, parlent tout bas et se déplacent très tranquillement (mais d’un pas décidé). Beaucoup semblent assez austères, peut-être est-ce dû à leurs conditions de vie ?...





L’histoire du Parque Cretacico est fascinante ! A son endroit, il y a une usine de ciment (entreprise Fancesa). En 1994, lorsque les employés dégagèrent le terrain, ils trouvèrent une paroi argileuse quasiment verticale (du fait des mouvements tectoniques) portant environ 5000 empreintes d’au moins 8 espèces de dinosaures qui auraient vécu là il y a 65 millions d’années. C’est la plus importante collection d’empreintes de dinosaures au monde. En 2006, un parc a donc été créé. On peut y voir la fameuse paroi, des films explicatifs, des reproductions grandeur nature de dinosaures et diverses expositions. On a passé là un très bon moment, très intéressant et aussi très ludique !















Lundi 21 juillet
Aujourd’hui on doit partir pour Potosi mais avant cela, on profite de Sucre.
On essaie encore une fois de voir l’intérieur de la cathédrale et du couvent : en vain. En revanche, on réussit à aller au MUSEF et on n’oubliera pas son impressionnante collection de masques. Il s’agit des masques utilisés dans les différentes régions de la Bolivie à l’occasion de différentes fêtes au cours des XIX, XX et XXI èmes siècles. Malheureusement, photos interdites…
On fait un petit tour au marché pour acheter de quoi faire un pique-nique à la Dolce Vita avant de partir.
On quitte Olivier et Jacqueline et on les remercie pour leur accueil, leurs conseils et ce lieu si chaleureux et convivial ! La cuisine de la Dolce Vita a dû en entendre des récits de voyages, des anecdotes !!!



Nous passons la fin de journée dans le bus direction Potosi, ville la plus haute du monde !


2 commentaires:

  1. je regarde vos dernières photos car je pars ds le sud , c moins romantique mais pour moi ce sont des vacances particulières . Laure je t'expliquerais autour d'un verre . le retour est proche . bravo a vous pour ce que vous vous etes offert .profitez en bien. je vous embrasse laurence0.
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