Jeudi 17 juillet
Arrivée à Sucre après un peu plus de 12 h de bus. Il n’y
avait pas de toilettes dans le bus et un chauffeur pas d’humeur à s’arrêter. On
a donc eu droit à un arrêt à 1h50 du matin, toujours bien agréable… On s’est retrouvés
dans un bled très animé compte-tenu de l’heure (il y avait même de la musique
dans les rues) et on a pu profiter des toilettes d’un resto qui était au bord
de la route. Je vous passe les détails mais ça fait partie des moments durant
lesquels on se demande ce qu’on est venus faire ici ! Mais après on oublie
vite.
Notre taxi nous dépose à la Dolce Vita. Pour une fois, nous avons réservé à l’avance car
beaucoup de voyageurs nous ont recommandé cette adresse et nous voulions être
sûrs d’avoir une chambre. Olivier (un vosgien) nous accueille et nous donne
plein d’infos sur la ville et ce qu’il y a à y faire.
En attendant que notre chambre soit prête, nous allons
prendre le petit-déjeuner dans Sucre. On dit d’elle que c’est la plus belle
ville de Bolivie et qu’on y reste toujours plus longtemps que prévu… Deuxième
ville du pays, elle en demeure la capitale constitutionnelle. C’est le cœur de
la nation : l’indépendance a été déclarée ici en 1825. La ville est
inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991 (elle a conservé de
nombreux et magnifiques monuments coloniaux chaulés). Dès les premiers pas, on
apprécie le blanc qui recouvre tous les murs, le soleil qui nous réchauffe
(nous sommes redescendus à 2750m), la végétation qui orne la moindre petite
place… Sucre est élégante, on sent qu’on va s’y plaire…
De retour à la Dolce Vita, on retrouve Pauline. On déjeune
tous les cinq dans un des innombrables patios qui jalonnent la ville. Ensuite,
on prend un collectivo (petit bus) pour sortir un peu de la ville et voir Le
Castillo de la Glorieta, un petit château. La fin d’après-midi sera consacrée à
trouver le musée du Sombrero (en vain !!!). On quitte Pauline qui s’en va
pour Tupiza (lieu de son départ pour le tour dans le salar).
un collectivo |
Castillo de la Glorieta |
un aiguiseur de couteaux... |
Vendredi 18 juillet
Il fait bon vivre à la Dolce Vita. Ici, pas de
petit-déjeuner compris mais une cuisine et des tables sur la terrasse. Ce sera
donc petit-déjeuner au soleil. Il fait très bon dès le matin.
Les enfants sont très contents car nos hôtes (Olivier et Jacqueline) ont une fille,Telma, qui est encore en vacances d’hiver donc ils peuvent jouer ensemble. A propos d’école, Olivier nous a expliqué que les boliviens qui en ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé (dans le public, il faut parfois apporter sa propre chaise, dixit Olivier). Le système public s’améliore mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Dans le privé, il y a aussi des choses surprenantes… Par exemple, les enfants ont eu une semaine de vacances de plus car on craignait une épidémie d’infections pulmonaires à cause du froid (Il fait 20 degrés la journée et les autres régions, dont certaines beaucoup plus froide, ont déjà repris…). Les enfants ne vont à l’école que le matin mais n’ont que deux semaines de vacances l’hiver et les grandes vacances l’été. Ici aussi, l’uniforme est de rigueur...
Nous sommes montés au mirador Recoleta qui offre une superbe
vue sur toute la ville.
Ensuite, on est montés sur le dôme de la Prefectura
Chuquisaca. Cet édifice est situé sur la place centrale et on a donc pu voir tous
les édifices environnants « de haut », c’était très beau (et
vertigineux pour y monter : juste un petit escalier en colimaçon, dans le
vide !!!).
La fin de la journée se déroule au parc Simon Bolivar. Très
beau parc avec une très grande aire de jeux sur le thème des dinosaures.
Samedi 19 juillet
En sortant de la chambre, j’aperçois un couple qui vient
d’arriver et je reconnais le CPE du collège de Longjumeau dans lequel j’ai
travaillé pendant 15 jours avant d’entrer à l’IUFM (il y a plus de quinze ans)!!! On a coutume de
dire que le monde est petit et bien voilà !!! Gilles et sa femme Agnès
sont en vacances en Bolivie. Cette dernière est insit à Chilly et est amie avec
une de mes collègues actuelles !!! On se croisera à plusieurs reprises et
c’est bien agréable !
Nous avons passé une bonne partie de cette journée à essayer
de faire des choses ! On voulait voir le couvent San Felipe Neri, il est
resté fermé ! Nous sommes allés jusqu’au musée du sombrero (on l’a enfin
trouvé, à l’autre bout de la ville) mais il était fermé !!! Nous nous
sommes rabattus sur le Musée d’Ethnographie et du Folklore (MUSEF), également
fermé !!! Idem pour la cathédrale ! Bref, on a beaucoup marché, bien
vu la ville mais pas de musée !
On finit au Parc Simon Bolivar et on y découvre une petite tour Eiffel, qui a été faite par Eiffel !!! On avait déjà vu son œuvre à la gare de La Paz et je suis toujours aussi étonnée de penser qu’il est venu travailler jusqu’ici à son époque !
Ce soir, on dine à la Dolce Vita, on a fait les
courses ! Ça peut paraître étonnant mais ça nous manque (pas sûr qu’on
dira la même chose après plusieurs séances de courses à notre retour !!!).
Dimanche 20 juillet
Toujours le petit déjeuner paisible au soleil…
On a enfin pu goûter aux Saltenas
du restaurant El Patio. C’est un très bel endroit et les Saltenas y sont
délicieuses. Ce sont de petits chaussons dans lesquels il y a de la viande, de
la sauce, des œufs, des épices, des raisins secs et des olives.
Ensuite, on prend un collectivo pour aller au Parque
Cretacico. Le trajet est long mais nous permet de traverser toute la ville et
de longer un immense marché. Le collectivo roule au pas, ou pas du tout, et on
peut encore une fois profiter du spectacle du marché : les couleurs, les
habitants, les odeurs… Ça grouille de monde et pourtant, c’est très calme. En
effet, les boliviens sont très posés, parlent tout bas et se déplacent très
tranquillement (mais d’un pas décidé). Beaucoup semblent assez austères, peut-être
est-ce dû à leurs conditions de vie ?...
L’histoire du Parque Cretacico est fascinante ! A son
endroit, il y a une usine de ciment (entreprise Fancesa). En 1994, lorsque les
employés dégagèrent le terrain, ils trouvèrent une paroi argileuse quasiment
verticale (du fait des mouvements tectoniques) portant environ 5000 empreintes
d’au moins 8 espèces de dinosaures qui auraient vécu là il y a 65 millions
d’années. C’est la plus importante collection d’empreintes de dinosaures au
monde. En 2006, un parc a donc été créé. On peut y voir la fameuse paroi, des
films explicatifs, des reproductions grandeur nature de dinosaures et diverses
expositions. On a passé là un très bon moment, très intéressant et aussi très
ludique !
Lundi 21 juillet
Aujourd’hui on doit partir pour Potosi mais avant cela, on
profite de Sucre.
On essaie encore une fois de voir l’intérieur de la
cathédrale et du couvent : en vain. En revanche, on réussit à aller au
MUSEF et on n’oubliera pas son impressionnante collection de masques. Il
s’agit des masques utilisés dans les différentes régions de la Bolivie à
l’occasion de différentes fêtes au cours des XIX, XX et XXI èmes siècles.
Malheureusement, photos interdites…
On fait un petit tour au marché pour acheter de quoi faire
un pique-nique à la Dolce Vita avant de partir.
On quitte Olivier et Jacqueline et on les remercie pour leur
accueil, leurs conseils et ce lieu si chaleureux et convivial ! La cuisine
de la Dolce Vita a dû en entendre des récits de voyages, des anecdotes !!!
Nous passons la fin de journée dans le bus direction Potosi,
ville la plus haute du monde !
je regarde vos dernières photos car je pars ds le sud , c moins romantique mais pour moi ce sont des vacances particulières . Laure je t'expliquerais autour d'un verre . le retour est proche . bravo a vous pour ce que vous vous etes offert .profitez en bien. je vous embrasse laurence0.
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Laurence qui?
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